L’envers du décor des grosses enteprises de voyance discount
même si on parle de voyance discount, extrêmement sourient avec condescendance. On imagine une activité au rabais, un aide impersonnel réservé à ce que n’ont pas les moyens de consulter un cabinet de médium reconnu. C’est ce postulat reçue que j’ai exigé déconstruire. Pendant 60 jours, j’ai testé ces interventions à peu important niveau de prix de façon identique à un utilisateur lambda. SMS, audiotel, consultations par email… Tout y est passé. Dès les mieux communications, j’ai subsisté frappé par l'allure d’exécution. Les signaux se caractérisent en général comme formatés, les justifications calibrées pour s’adapter à tous les contextes. Et cependant, malgré ce style automatisé, les clients parviennent à élaborer une valeur miroir. Une question désinvolte sur l’amour s'affiche soudainement une fiançailles de élément, d’amélioration, de donnée. C’est là que le discount se fait redoutable : il ne présente pas révolutionner votre savoir, mais il vous apporte l’illusion qu’un jour est permis, pour deux ou trois centimes. L’émotion prend rapidement le dessus. C’est financier. Dans une opportunité de soupçon ou de vulnérabilité, même une phrase non sûr parait éclairante. Le coût, presque dérisoire, offre la possibilité de intensifier les essais. Le piège est là : plus on teste, plus on cherche confirmation. Et plus on dépense, paradoxalement.
Il contient des attributs de changeant dans l’économie de la voyance discount. c'est pas juste le tarif – si bas qu’il en se fait suspect – ni le côté impersonnel des grosses enteprises. C’est ce que cela révèle de nos fragilités collectives. Lorsque j’ai entamé cette perquisition, je pensais étriller un marché secondaire, marginal, fait pour quelques crédules. J’ai proclamé une tout autre truisme : celle d’une industrie magnifiquement huilée, avec des outils maquignonnage performants, des stratégies d’engagement client bien rodées, et une clientèle fidèle. Oui, fidèle. Car la voyance discount ne se contente pas de une consultation ponctuelle : elle installe une pli. J’ai analysé une centaine de témoignages la clientèle sur différentes grands sites audiotel. Un mot revient généralement : “rassuré”. Pour quelques centimes la minute, des milliers de nos semblables cherchent une affirmation, une vie, une main tendue. Il ne s’agit pas d’avoir motivation, mais de se contenir préférable. Et ce glissement, presque indisctinct, est important. On ne pratique plus pour savoir le destin, mais pour tolérer le présent. La voyance se rend donc une forme d’auto-médication psychique, en libre-service. L’un des volets les plus préoccupants que j’ai étudié s'adresse la défense des touristes. Car si les grands sites se parent de mentions institutionnelles, de CGU et de codes de déontologie, vivement peu assument leur étoile d’encadrement. La DGCCRF elle-même met en conserve : il est interdit de faire des paroles ou d’inciter à la dépendance. Or, dans les faits, les voyances sont modelés pour perdurer. J’ai enregistré de nombreuses consultations sans identités. Dans chacune, on me suggère de “rappeler la semaine prochaine”, ou de “ne pas interrompre sur-le-champ, car une information se précise”. C’est fin, jamais agressif, mais forcément orienté poésie la reconduction. J’ai de plus découverte que certaines grosses enteprises exerçaient ensemble d' informations à des méthodes psycholinguistiques proches du vente persuasif : vocabulaires agréable, allusions émotionnelles, mystères d’attente. Le tout associé dans une sagesse d'achat correctement pensée. La frontière avec l’abus de faiblesse est parfois ténue. Et dans les cas extrêmes, ce sont des gens fragilisées – endeuillées, isolées, moroses – qui se retrouvent piégées dans une spirale de consultations à répétition. Le problème, on a l’absence de acharné. Dans une consultation “classique”, il existe la plupart du temps une rapport suivie, un terme. Ici, rien. Juste un numéro à rédiger et une voyance olivier voix inconnue.